Ce n'était pas pour manifester, mais bien pour la suivre en tant que journaliste. J'étais un peu en retard, donc j'ai du retrouver la manifestation dans la ville, et j'ai fait un peu le tour de tout un quartier pour pouvoir me glisser à l'avant.
Une fois réussi, c'est-à-dire, une fois que j'étais à l'avant du cortège, je m'avance un peu pour avoir des photos de loin, avec une vue d'ensemble sur l'avant, mais surtout pour avoir le temps de prendre mon appareil photo.
Je décide de ne pas me mettre sur la route, pour ne pas déranger le travail des forces de l'ordre, je prend de nombreuses photos, pour montrer certains slogans, pour montrer la mobilisation, et les drapeaux qui sont levés (majoritairement de la CGT).
À l'endroit où j'étais, des militants de la CGT, qui prenait des photos, sont venus se mettre vers moi, en me parlant du monde qu'il y à. Je glisse la fameuse phrase "Il y a combien de manifestants là ?", une femme me répond, "Pour une fois on est d'accord avec la police, 3000 manifestants".
Après avoir pris mes photos, je retourne plus loin, et je demande à un policier, pour vérifier mon information, le nombre de manifestants. Sa réponse est 3000. Les membres de la CGT ne m'ont pas menti, en me disant être d'accord avec la police.
Si j'ai bien un regret durant cette manifestation, c'est de ne pas avoir pu demander le nombre de policiers au policier que j'ai interrogé, mais en même temps j'avais l'impression de le déranger. Et aussi de ne pas avoir pu prendre de photos en hauteur.
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